L’obésité chez l’enfant et l’adolescent

L’obésité infantile constitue une véritable crise de santé publique.

Les premiers signes de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2 apparaissent déjà avant la puberté.

Le but du traitement est de stabiliser le poids pendant la croissance, afin de normaliser l’indice de masse corporelle à long terme et de ralentir l’apparition de complications.

Vous l’aurez compris, cela implique des changements du style de vie de toute la famille.

La thérapie comportementale familiale n’est prometteuse que si les trois piliers que sont l’augmentation de l’activité physique, l’amélioration de l’alimentation ainsi que le soutien psychologique à l’enfant et ses parents sont intégrés.

Cependant, sa mise en place est complexe et son efficacité est limitée dès l’adolescence. Il est donc urgent de développer des stratégies de prévention primaire précoce, qui se base surtout sur le changement de l’environnement de l’enfant !

L’obésité constitue une épidémie d’une importance considérable et le nombre d’enfants ne cesse de croître et atteint de nos jours 20% qui sont en excès de poids et 5 à 8% qui souffrent d’obésité. Le nombre d’adolescents atteint a ainsi triplé, voire quadruplé pendant les dernières décennies.

L’obésité chez les jeunes ne cesse de croître

Les causes de l’obésité chez les jeunes

L’obésité infantile est d’origine multifactorielle et résulte d’une balance énergétique positive.

Certains facteurs ont été clairement identifiés : l’hérédité, le milieu intra-utérin, en particulier chez les mères souffrant d’obésité ou de diabète, la qualité et la quantité de l’alimentation et la diminution de l’activité physique.

Les activités sédentaires, telles que télévision, DVD et autres ordinateurs contribuent fortement à ce phénomène, d’autant plus que les enfants grignotent devant les écrans.

En effet, la publicité destinée aux jeunes incite à la consommation d’aliments denses en énergie et pauvres en nutriments.

La réduction du temps de sommeil augmente aussi le risque d’une obésité infantile.

Quelles sont les conséquences pour les enfants ?

L’obésité de l’enfant entraîne des complications médicales et psychosociales à court et à long terme.

L’apparence physique provoque une isolation sociale et une baisse de l’estime de soi, qui peuvent avoir des conséquences directes sur le développement psychique et le comportement.

Les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2 apparaissent déjà avant la puberté.

La probabilité que l’obésité et ses comorbidités subsistent à l’âge adulte est élevée, en particulier chez les adolescents.

En effet, chez les enfants de moins de six ans, 25% d’entre eux restent obèses à l’âge adulte, alors que ce taux augmente à 50% pendant l’enfance, puis 75% pendant l’adolescence.

Comme les comorbidités peuvent apparaître avant que la limite d’obésité soit atteinte, il est important de traiter ces enfants dans la phase de surpoids.

Les bénéfices du sport en terme de prévention de l’obésité infantile

 

Le traitement l’obésité de l’enfant et de l’adolescent ?

L’objectif principal du traitement est de réguler le poids et la masse grasse corporelle à long terme, tout en assurant une croissance et un développement normal. Cela nécessite des changements de comportement non seulement de l’enfant mais aussi de ses parents, ce qui constitue un véritable challenge.

Les modifications du mode de vie sont déterminantes pour prévenir ou ralentir le développement des complications, même en l’absence de perte pondérale ou de diminution de l’indice de masse corporelle (IMC).

Le rôle des professionnels de la santé est d’éduquer et de motiver les patients et leur famille.

Par contre, l’activité physique, seule ou combinée avec de l’éducation nutritionnelle, est un facteur déterminant du succès à long terme de la thérapie.

Mais les enfants obèses sont en général peu actifs, en raison de l’intolérance à l’effort, de la baisse de l’estime de soi, de l’isolation sociale et des affections orthopédiques.

L’activité physique doit donc être adaptée à la capacité du patient, afin d’éviter le découragement et l’abandon.

La thérapie doit être interdisciplinaire (médecine, activité physique, alimentation et psychologie) et doit s’effectuer de préférence en groupe. Elle vise en particulier à modifier le choix et la préparation des aliments, la taille des portions, les boissons sucrés, les modes de déplacement et les activités de loisirs et sportives de la famille.

Pour bénéficier de conseils ou d’un suivi adapté à vos besoins, n’hésitez pas à me contacter et je me ferais un plaisir de vous répondre !