Comment naissent et se développent nos émotions
Lorsque nous ressentons une émotion, celle -ci peut avoir été provoquée par :
- Un stimulus interne : une pensée, un souvenir, une sensation corporelle etc…
- Un stimulus externe : une situation particulière, une conversation, un événement, un bruit etc…
L’intensité de l’émotion est en grande partie liée à l’individu que nous sommes et à notre histoire. Un même déclencheur n’entraîne pas la même intensité de réponse chez tout un chacun heureusement !
D’où viennent nos émotions ?
On peut dire que notre cerveau est constitué de trois parties : le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le cortex cérébral.
Le cerveau reptilien
Le cerveau reptilien serait donc un cerveau ancestral, mais indispensable aux besoins fondamentaux de l’organisme.
C’est lui qui assure :
- La régulation des fonctions vitales : la respiration, la fréquence cardiaque, l’équilibre, la régulation de la température corporelle, etc. ;
- Les besoins naturels : l’alimentation, la reproduction, etc. ;
- Les comportements primitifs : instinct de survie en déclenchant certaines réactions comme l’agressivité ou la fuite, conservation de l’espèce, pulsions.
Certains animaux, les vertébrés inférieurs et les reptiles notamment, sont régis uniquement par ce cerveau, d’où son nom.
Contrairement aux autres cerveaux, le cerveau reptilien est insensible à l’expérience. Cela est dû au fait qu’il n’est doté que d’une mémoire à court terme qui ne lui permet pas de s’adapter, d’évoluer ou de se perfectionner.
Ainsi, le cerveau reptilien réagit de façon systématique, automatisée, stéréotypée, réflexe et très basique : telle stimulation → telle réaction (la peur provoque la fuite).
Le cerveau limbique
Le cerveau limbique, siège de nos émotions, de nos sentiments et de nos croyances, lui, est capable d’adaptations lentes.
Le cerveau limbique, ensemble de structures cérébrales situées dans la région médiane et profonde du cerveau, joue un rôle majeur dans la mémoire et les émotions, de même que dans l’élaboration des comportements. Il englobe le thalamus, l’amygdale et l’hippocampe.
Le cortex
Le cortex cérébral permet des fonctions élaborées telles que le langage, la mémoire, le raisonnement, la conscience et la commande de mouvements volontaires.
La surface du cortex présente des sillons ; le cortex se partage en plusieurs lobes : lobes frontal, pariétal, occipital et temporal.
Ces réponses interviennent en pilotage automatique, c’est à dire que la réponse survient de manière presque instantanée.
La situation déclenche la mémoire corporelle des événements vécus et fait resurgir une réaction instinctive, logée dans le cerveau archaïque.
Quand les émotions se manifestent dans notre corps
Les émotions provoquent des réactions physiologie divers telles que :
- La différence du rythme respiratoire, du rythme cardiaque et de la contraction dans les muscles ainsi que de la transpiration ;
- La différence du visage, du gestuelle et du ton de la voix. La voix constitue un bon baromètre des émotions qu’une personne éprouve. La voix sera chevrotante chez une personne en proie à la peur et en cas de tristesse ou deviendra par opposition plus puissante et montera dans les aigus sous le coup de la colère.
Ces indications sont autant de baromètre fiable du vécu émotionnel.
Trois comportements réactifs possible
Sous l’emprise d’une émotion, nous adoptons généralement un de ces trois types de réactions comportementales qui peuvent être mieux gérer avec des séances d’hypnose adaptées au cas pas cas :
- La fuite, qui nous permet d’éviter la menace ;
- L’attaque, qui nous permet de lutter contre la menace ou de la maîtriser ;
- La sidération, associée à un repli sur soi qui nous permet de passer inaperçu face à la menace.
Quelles sont les réactions associées aux émotions les plus courantes ?
- La peur : le corps se raidit, s’immobilise et peut se mettre à trembler en cas de crise de panique. Le visage blêmit et devient d’une extrême pâleur. Les cheveux se dressent sur la tête, les poils se hérissent, les mâchoires se contractent et les dents claquent. Le cœur bat très fort, la respiration est bloquée et des sueurs froides apparaissent ;
- La colère : le corps est agité et les gestes brusques. Le visage rougit, les sourcils sont froncés et la mâchoire se serre. Les pieds tapent le sol et les membres se crispent. La poitrine est serrée, la respiration se bloque spontanément et une extrême chaleur se fait sentir ;
- La tristesse : le corps se courbe et se replie sur lui même. Le visage pâlit, les yeux se ternissent et se mouillent. Le nez se pince, la bouche se tord et les lèvres se serrent. Les mains se crispent ou se ferment. La gorge est nouée et donne la sensation d’avoir une boule bloquée à l’intérieur.
- La joie : le corps se redresse, s’ouvre et s’épanouit. Le visage rougit, les yeux brillent et se plissent. Les narines se dilatent, les lèvres sourient et le menton tremble. Les mains et les jambes s’agitent. Une sensation de chaleur envahit le corps.
Vous l’aurez compris, l’émotion altère nos capacité cognitives et nous impacte psychologiquement. L’émotion agit ainsi comme un filtre qui fait que nous ne percevons plus vraiment la réalité telle qu’elle est !
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